Eduquer la jeune fille de l’Ituri et endiguer la prostitution des mineures



Au diocèse de Mahagi-Nioka, dans la province de l’Ituri, la rentrée scolaire de septembre se prépare partout comme au lycée Adia-Lemi tenu par les sœurs canossiennes à Aru. La rentrée scolaire prochaine sera la cinquante-et-unième. Le lycée Adia-Lemi a célébré récemment ses cinquante ans d’existence. Sœur Marie-Stella Kadi, préfet du lycée en parle et relève un problème sérieux pour l’avenir de la jeune fille de l’Ituri. 
L’école a été érigée par les premières missionnaires canossiennes arrivées au Congo dans le but de former la jeune fille. Depuis peu, des garçons peuvent s’inscrire aussi, mais en minorité, dans les cinq sections de l’enseignement secondaire. Les filles bénéficieront en outre de la possibilité d’un internat.


A l’aube du cinquante-et-unième anniversaire du lycée, la responsable se dit fort préoccupée par le phénomène qui sévit dans le territoire d’Aru : des filles mineures, de six ou dix ans sont entraînées dans des boîtes de nuit pour y boire de l’alcool et se prostituer surtout pendant les week-ends. La religieuse en appelle aux autorités administratives et aux parents pour endiguer le phénomène. Comment trouver une solution contre ce fléau de l’Eglise et de la société ? Sœur Marie-Stella Kadi confie aux anciennes du lycée Adia-Lemi son souci comme un défi à relever par tous afin d’honorer l’objectif fixé par les missionnaires canossiennes d’éduquer la jeune fille de la province de l’Ituri. 

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